L’instauration récente des diagnostics immobiliers et l’émergence d’une demande en développement rapide a attiré progressivement vers ce métier des personnes venant d’horizons professionnels très divers, mais dont une grande partie étaient issues du secteur du bâtiment.
Afin d’assurer au marché un niveau de compétence satisfaisant et homogène, les pouvoirs publics, après concertation avec les représentants de la profession, au premier rang desquels se trouvait la FIDI, ont retenu le principe d’une certification de compétences, qui a été rendue obligatoire à compter du 1er novembre 2007.
Depuis cette date, seuls les diagnostiqueurs ayant satisfait aux épreuves théoriques et pratiques de la certification de compétence dans le domaine concerné, peuvent effectuer valablement un diagnostic technique à joindre au dossier technique à produire lors de la vente ou de la mise en location d’un bien immobilier.
Les modalités de certification des compétences dans chacun des domaines techniques font l’objet de textes réglementaires spécifiques qui définissent l’étendue des connaissances et le niveau de pratique technique du diagnostic à avoir.
Pour obtenir la certification de leurs compétences, les diagnostiqueurs doivent s’adresser à l’un des organismes certificateurs accrédités spécifiquement pour ce faire par le Comité français d’accréditation (COFRAC). La norme de référence pour l’accréditation des organismes de certification de personnes est la norme ISO NF 17024.
Les diagnostiqueurs se caractérisent par :
Les diagnostiqueurs doivent être capables :
A savoir !
En vertu des dispositions de l’article R. 271.3 du code de la construction et de l’habitation, les diagnostiqueurs ont obligation de fournir à leurs clients une attestation sur l’honneur relative à leur certification et à la souscription d’une assurance en responsabilité civile professionnelle.