Le diagnostic gaz consiste à vérifier les installations intérieures de gaz afin de repérer d’éventuels défauts pouvant mettre en danger la sécurité des personnes.
Le diagnostic gaz concerne les immeubles ou partie d’immeuble à usage d’habitation, comportant une installation fixe de gaz de plus de 15 ans.
A savoir !
Le diagnostic gaz ne concerne pas les installations qui ont fait l’objet d’un certificat de conformité (modèle 2 ou 4) de moins de 3 ans, visé par un organisme agréé par le ministre chargé de l’industrie.
Les incendies domestiques et les intoxications au monoxyde de carbone sont souvent liés au manque d’entretien ou de mise en conformité des installations, avec des conséquences graves : 6 000 intoxications et 300 décès par an.
L’intervention du diagnostiqueur immobilier ne porte que sur les constituants visibles de l’installation.
Le diagnostic gaz porte sur :
Le diagnostiqueur effectue des mesures à l’aide d’un appareil adapté.
La durée de validité du diagnostic gaz est de 3 ans.
A savoir !
Les diagnostics sur les installations intérieures de gaz ont fait apparaître un « danger grave et immédiat » dans 7 à 8 % des cas.En cas d’anomalies présentant un « danger grave et immédiat », le diagnostiqueur doit :
- interrompre immédiatement, partiellement ou totalement, l’alimentation en gaz de l’installation,
- apposer les étiquettes de condamnation sur la ou les partie(s) concernée(s),
- faire signer le rapport par le donneur d’ordre ou son représentant ou le lui adresser par lettre recommandée,
- informer le distributeur en cas de coupure générale.
Le diagnostic gaz peut faire apparaître 3 niveaux d’anomalies, en fonction de leur gravité. Le danger grave et immédiat (DGI) constitue l’anomalie la plus sérieuse.
Le diagnostiqueur doit signaler et localiser les anomalies. Il doit donner au donneur d’ordre ou à son mandataire des explications sur la nature des anomalies relevées et sur la nature des risques encourus.